il y a longtemps
dans une haute tour
accrochée au ciel
le monde fut créé
par une femme
délicate et pensive
attachée à son labeur
telle une tisserande à son métier
elle dessinait avec bonheur
d’étranges et beaux objets
chaque jour chaque nuit
la lune et le soleil l’aidaient
en posant de fins rayons
d’ombre et de lumière
sur sa planche à dessin
son violon amoureux
jouait pour elle
des airs envoûtants
qui deviendraient plus tard
la première symphonie
des chants du monde
les notes émurent les esquisses
alors la forme vivante fut
d’abord les oiseaux
qui s’envolèrent à tire d’aile
puis vint tout le reste
de la grande arborescence
des plantes et de l’eau
animaux et hommes
poussières de vie
s’égayant dans le vent
souriant de tant de beauté
et d’harmonie
la mère de la création
heureuse et solitaire
vécut longtemps
améliorant jour après jour
les fruits de son âme
entourée de robots fidèles
gardiens de son alchimie
quand elle mourut
tâche accomplie
le monde sur sa lancée
continua de tracer
sans elle
son cercle fini
infiniment répété
mais un jour advint
ce qui devait advenir
sans sa matrice
ni son sourire
l’homme se crut
le roi du monde
et ce fut le début
de la fin du monde
dans une haute tour
accrochée au ciel
le monde fut créé
par une femme
délicate et pensive
attachée à son labeur
telle une tisserande à son métier
elle dessinait avec bonheur
d’étranges et beaux objets
chaque jour chaque nuit
la lune et le soleil l’aidaient
en posant de fins rayons
d’ombre et de lumière
sur sa planche à dessin
son violon amoureux
jouait pour elle
des airs envoûtants
qui deviendraient plus tard
la première symphonie
des chants du monde
les notes émurent les esquisses
alors la forme vivante fut
d’abord les oiseaux
qui s’envolèrent à tire d’aile
puis vint tout le reste
de la grande arborescence
des plantes et de l’eau
animaux et hommes
poussières de vie
s’égayant dans le vent
souriant de tant de beauté
et d’harmonie
la mère de la création
heureuse et solitaire
vécut longtemps
améliorant jour après jour
les fruits de son âme
entourée de robots fidèles
gardiens de son alchimie
quand elle mourut
tâche accomplie
le monde sur sa lancée
continua de tracer
sans elle
son cercle fini
infiniment répété
mais un jour advint
ce qui devait advenir
sans sa matrice
ni son sourire
l’homme se crut
le roi du monde
et ce fut le début
de la fin du monde
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire