rien ne peut troubler
l’origine de mes mots
ni le tam-tam des hommes
ni le fracas des vagues
ils viennent d’un lieu
protégé de la furie
indifférent à l’heure
insensible à la pluie
ce lieu mon âme
secrète orgueilleuse
chercheuse de beauté
dans l’existence
l’origine de mes mots
ni le tam-tam des hommes
ni le fracas des vagues
ils viennent d’un lieu
protégé de la furie
indifférent à l’heure
insensible à la pluie
ce lieu mon âme
secrète orgueilleuse
chercheuse de beauté
dans l’existence
mes mots éclosent seuls
surnageant de la folie
avançant chaotiques
vers la ligne d’horizon
rien ne peut égaler
leur vérité ciselée
ni le chœur des sanglots
ni les tollés de joie
venus d’ailleurs
d’un autre temps
mes mots flânent
libres et fiers
sans suivre de chemin
créés par évidence
ils sont délivrance
ils sont le chemin
surnageant de la folie
avançant chaotiques
vers la ligne d’horizon
rien ne peut égaler
leur vérité ciselée
ni le chœur des sanglots
ni les tollés de joie
venus d’ailleurs
d’un autre temps
mes mots flânent
libres et fiers
sans suivre de chemin
créés par évidence
ils sont délivrance
ils sont le chemin
traceur de cercles
dans la ronde infinie
le porteur de mots
n’est pas un prophète
juste une graine de plus
dans la semence du monde
quelques gouttes pures
pour étancher sa soif
à l'instant de les recueillir
celui qui les boira
découvrira désaltéré
que sa nuit s’est embellie
le jour n’aura plus
la même lumière
et la vie sera légère
dans son cœur vibrant
dans la ronde infinie
le porteur de mots
n’est pas un prophète
juste une graine de plus
dans la semence du monde
quelques gouttes pures
pour étancher sa soif
à l'instant de les recueillir
celui qui les boira
découvrira désaltéré
que sa nuit s’est embellie
le jour n’aura plus
la même lumière
et la vie sera légère
dans son cœur vibrant
Texte : Luc Fayard
illustré par Un monde imaginaire, d'Isaac Grünewald
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