si le cercle est brisé
vais-je retourner sur mes pas
ou bien bâtir une passerelle
si les bouts scindés se relient
atteindrai-je mon départ
ou bien les traces d’un nouvel envol
si je franchis les traits de couleurs
verrai-je le ciel s'éclaircir
ou bien la terre sombrer
si la foule se presse en chemin
se tiendra-t-on vraiment la main
ou bien marcherai-je isolé
si trois notes franchissent la mer
entendrai-je une symphonie
ou bien le solo du désespoir
si je respire longtemps
sentirai-je une forme d’énergie
ou bien l’impermanence
dans l’infini du vide
le cercle ne dit rien me dit tout
je ne suis rien je suis tout
vais-je retourner sur mes pas
ou bien bâtir une passerelle
si les bouts scindés se relient
atteindrai-je mon départ
ou bien les traces d’un nouvel envol
si je franchis les traits de couleurs
verrai-je le ciel s'éclaircir
ou bien la terre sombrer
si la foule se presse en chemin
se tiendra-t-on vraiment la main
ou bien marcherai-je isolé
si trois notes franchissent la mer
entendrai-je une symphonie
ou bien le solo du désespoir
si je respire longtemps
sentirai-je une forme d’énergie
ou bien l’impermanence
dans l’infini du vide
le cercle ne dit rien me dit tout
je ne suis rien je suis tout
inspiré par Cercle - Ascèse VIII, 2007- Série: "Silencieuse Coïncidence", de Fabienne Verdier, à qui j'ai demandé une autorisation de reproduction mais qui ne m'a pas répondu; en attendant , je l'illustre avec Disques de Newton, de Frantisek Kupka (que j'aime aussi beaucoup !). Et puis finalement non Kupka n'est mort qu'en 1957 si je puis dire (donc moins de 70 ans). En finale, j'ai choisi Auguste Macke et son tableau de 1912. Ouf Mais si vous connaissez Fabienne Verdier, transmettez-lui ma supplique !
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